Huppe fasciée du latin Upupa eops, dont l’origine est l’onomatopée du chant de l’oiseau. Des « HOUP HOUP HOUP… » que l’on peut entendre début avril après son retour de migration à la mi-mars.
A moins que ce soit lié à son autre nom « Pupu », entendre « pue…pue… » qui lui est donnée dans certaines parties de la France due à l’odeur nauséabonde de viande pourrie que dégage son nid.
En effet le nid étant situé dans des cavités étroites, il est alors difficile aux adultes de le nettoyer, de plus les jeunes et la femelle sécrètent une substance malodorante au niveau de leur croupion pour éloigner les éventuels prédateurs.
Néanmoins, son vol papillonnant et hypnotique, ses couleurs vives et sa magnifique crête qu’elle déploie à l’occasion nous font oublier son nid malodorant.
Si la population de huppe est stable dans les Pays de la Loire, il ne faut pas oublier que les cavités qu’elle occupe pour nicher sont en régression (arbres morts, anciennes maisons, haies) et pourraient à terme impacter l’espèce.