Connaissez-vous les galles ? Il s’agit de structures ou d’ensembles de cellules produits par des plantes en réaction à la piqûre ou la présence d’un organisme (champignon, bactérie, virus ou animal). Selon l’espèce la réaction des plantes sera différente, si bien que même quand les espèces sont très discrètes les galles trahissent leur présence et permettent de les identifier.
Un bel exemple est la galle du rosier, appelé également « Bédégar ». Son origine, un petit hyménoptère, le Cynips du rosier (Diplolepsis rosae). Il pond ses œufs dans les bourgeons du rosier. Sa piqûre, en complément de substances émises par la larve, force ensuite la plante à produire une galle solide qui protège et nourrit la larve. La faible quantité de sève consommée par les laves n’affecte en rien la parfaite évolution de la plante. Si elle a échappé aux prédateurs (oiseaux, insectes déposant leurs œufs dans les larves, …), la larve est prête à passer l’hiver, grassement gavée et bien à l’abri dans son pompon vert. Et quand revient le printemps, c’est une petite guêpe qui, à l’aide de ses fortes mandibules, sortira de la galle.
Cette galle a été observée à deux reprises à la Chapelle-Heulin. Peut-être l’avez-vous observé du côté de chez vous ? Ouvrez l’œil et n’hésitez pas à transmettre votre observation : biodiversite@mairie-lachapelleheulin.fr.